La topologie d’un réseau est la manière dont les différents modules de ce réseau sont connectés et comment ils communiquent entre eux [14]. Elle est souvent influencée par la configuration de la maison, de l’immeuble ou du site auquel le réseau est destiné; l'étoile et l’arbre sont particulièrement bien adaptées à la distribution capillaire. Cependant, on rencontre également d’autres topologies dans les réseaux de bâtiment. Les liaisons interbâtiment sont généralement des liaisons point à point ou des topologies en anneau [25]. La mise en place de câbles et de matériel supplémentaires est une contrainte forte dans le cadre des logements existants mais la nature du réseau à privilégier dépend aussi [24]:
- du volume et de la nature des informations à faire transiter ainsi que de l’interactivité nécessaire ;
- du nombre et de la répartition géographique des entités devant communiquer ;
- des conditions de mise en œuvre et d’exploitation du réseau : disponibilité d’un support, contraintes de mise en place, coût d’installation et d’exploitation ... ;
- de son coût d’accès et d’utilisation qui détermine fortement la rentabilité des services qui l’utilisent et son acceptabilité pour les utilisateurs.
C'est une configuration très
répandue et simple où toutes les machines sont
reliées à un seul câble connecté
au serveur [25].
Pour tous les postes, les données sont disponibles à
chaque instant (figure 3).
Dans un réseau en anneau, un
seul chemin relie les nœuds, et le circuit est fermé. Les
données circulent de
machine en machine. Ce réseau est moins cher à
câbler qu'un réseau en étoile,
car il utilise moins de câble. Cependant il est plus sensible
à une panne d’un
des éléments (figure 4).
Appelée quelques fois
réseau
centralisé, car toutes
les communications rayonnent d'un moyeu central, chaque nœud est
connecté à ce
moyeu et isolé des autres nœuds. Cette configuration est
conçue essentiellement
pour réduire le trafic que doivent affronter les machines pour
communiquer. Le
problème est qu’une panne du nœud central bloque toutes les
communications
(figure 5).
C’est une
architecture
hiérarchisée où les données remontent
l’arborescence puis redescendent. Une
panne sur une partie du réseau ne touche que les nœuds en
dessous (figure 6).